C’est l’aube que j’attends
Au fil des ans,
La vie bascule,
C’est l’aube que j’attends,
Et non le crépuscule.
L’aube du jour glorieux
Où la lumière du Ciel
Jaillira à mes yeux
Quand le soleil s’éveille.
Je ne descends pas le chemin
Qui mène au crépuscule,
À l’heure du déclin
Où tourne la pendule…
Je grimpe la colline
Que le jour illumine,
Marchant vers la lumière
D’une aurore éternelle.
Non, je ne descends pas,
Il ne fait jamais nuit,
Le jour brille avec éclat,
Car je marche avec Lui.
Des yeux, je fixe les sommets,
J’attends que se lève le jour,
Car Il m’invite à demeurer
Avec Lui pour toujours.
― Albert Simpson Reitz (Adaptation française)
La mort n’est rien,
Je suis juste passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
Nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas de ton différent.
Ne prenez pas un ton solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Le fil n’est pas coupé…
Je vous attends. Je ne suis pas loin
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Charles Péguy
Quand Tu vois ma tâche finie,
Ne me laisse pas traîner, Seigneur,
Dans ma chair affaiblie,
A languir ici-bas des heures,
Ouvrier sans emploi
Dans un monde affairé où travailler se doit.
Mais d’une seule parole
A Toi rappelle-moi
Je prendrai mon envol
Tout de suite avec joie,
Oui tout de suite,
Avec joie.
John Oxenham(adaptation française)
Mourir n’est pas éteindre la lumière. C’est éteindre la lampe parce que l’aube s’est levée. ― Rabindranath Tagore